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La crue guinéenne du fleuve Niger à peine en-dessous du niveau d’alerte Orange à Niamey

Après les inondations du mois de septembre passé quand le fleuve Niger a fait enregistrer le pic jamais observé auparavant de 701 cm, le fleuve fait encore peur.

La crue guinéenne lente mais inexorable a continuée à monter ces derniers mois et la hauteur d’eau à Niamey ce 11 janvier 2021 à 11h est de 579 cm à 1 cm de la cote d’alerte orange fixé à 580 cm (source DH, Niger).

L’eau qui venait de se retirer lentement des zones inondées a repris à passer à travers les brèches des digues de Lamordé et du riz du Niger qui, ouvertes par la crue rouge en début septembre, n’ont jusque-là pas été réparées. Au fond dans la photo la brèche de la digue de Lamordé (Photo de Mohamed Housseini).

Certains quartiers de la rive droite sont à nouveau sous les eaux : c’est le cas de l’Université de Niamey, Lamordé (en bas le marché de Lamordé, photo de Assoumane Aboubacar) et Zarmagandé.

La situation est alarmante même si la montée est très lente et une partie de l’écoulement est stockée dans les zones inondables. Le pic de la crue guinéenne survient normalement entre fin janvier et début de février ce dernières années. Elle est due aux précipitations dans le haut bassin qui tardent des mois pour transiter à travers le delta intérieur au Mali et rejoindre Niamey, des milliers de kilomètres en aval. Il y a une semaine, l’Autorité de Bassin du Niger prévoyait que le pic soit atteint dans la première moitié du mois de janvier avec une cote maximale que ne devrait pas dépasser les 580 cm.

La Direction de l’Hydrologie du Niger suit de près l’évolution de la montée des eaux.

 

 

Photo vedette de Assoumane Aboubacar

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