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L’heritage de ANADIA2 pour la durabilité des services climatiques au Niger

Le projet ANADIA2 s’est terminé il y a un an, mais il a laissé un héritage important dont la Direction de la Météorologie Nationale du Niger tire le meilleur parti. En fait, les services climatiques développés en collaboration avec les utilisateurs au cours du projet continuent non seulement de fonctionner mais se développent également. Le service agro-météorologique d’assistance aux petits producteurs ruraux, développé en collaboration avec les acteurs locaux depuis 2014, à la fin d’ANADIA 1 en 2016 couvrait 3 communes, en 2021 les communes couvertes étaient au nombre de 8 dans les régions de Tillabery et Dosso auxquelles se sont ajoutées 13 nouvelles communes où l’assistance agro-météorologique a été étendue grâce à une intervention du Programme Alimentaire Mondial. L’extension du service a permis donc de toucher 6 des 8 régions du Niger (Tillabery, Dosso, Tahoua, Maradi, Zinder et Diffa) en couvrant toute la zone agricole du pays.

L’approche de l’ANADIA a été reproduite en valorisant les compétences et les outils développés et en démontrant l’importance accordée aux services agrométéorologiques dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. En 2020, ANADIA2 a chargé l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger de réaliser une évaluation de l’impact du service. L’évaluation externe a révélé que les agriculteurs qui sont formés à l’utilisation du service et qui l’appliquent augmentent leurs rendements de 20 % en moyenne. C’est pour cette raison que le Gouvernement du Niger a sollicité auprès de la Coopération Italienne un soutien pour mettre à l’échelle du pays le service d’assistance agrométéorologique pour les producteurs ruraux.

Distribution des communes d’intervention

 

Nombre de communes couvertes par le service d’assistance agrométéorologique

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce qui concerne les services hydrologiques, le Système Local d’Alerte Précoce contre les Inondations de la Sirba (SLAPIS) est dans sa quatrième année de fonctionnement sur le tronçon nigérien de la rivière. Dans la saison 2020, qui a été exceptionnellement arrosée, SLAPIS a permis de informer régulièrement autorités et populations sur l’état de la rivière en temps réel et prévu. Nonobstant le niveau jamais vu rejoint par la Sirba en 2020, les victimes et les pertes de bétail et biens amovibles ont été très limités. C’est pourquoi, le voisin Burkina Faso s’est intéressé à SLAPIS, qui est une première en Afrique, et avec le soutien de la Coopération italienne SLAPIS sera bientôt étendu également sur la partie burkinabé de la Sirba et d’autres bassins sahéliens transfrontaliers.

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